On habite donc à Bogotá, la capitale colombienne juchée à plus de 2600 m d'altitude dans la cordillère orientale du pays.
En tout il y a 3 cordillères en Colombie. Pas de neiges éternelles en vue même si on est au mois de janvier, ici il peut faire chaud comme aujourd'hui ou bien frais et humide jusqu'à 3°C. Il faut aller à 5000m pour voir de la neige.
Le soleil cogne, on est presque à l'équateur.
Il y a des palmiers dans les parcs.
Bogotá, c'est presque 9 millions d'habitants, beaucoup de circulation et donc de pollution.
Avec l'oxygène qui est plus rare vue l'altitude, on est essoufflé quand on arrive en haut des deux escaliers qui mènent à notre chambre.
Les voitures sont tellement nombreuses qu'il y a une loi qui dit quel jour on peut prendre sa voiture en fonction des numéros de sa plaque d'immatriculation.
Le code de la route existe mais il n'y a pas de permis de conduire ni de limitations de vitesse.
Les taxis sont des têtes brûlées... c'est quelque chose, entre les nids de poules, les priorités très subjectives (en gros c'est la loi du plus fort : le camion et le bus, puis la voiture, puis les deux roues et en dernier les piétons, au bas de la chaîne des véhicules, ils n'ont qu'à bien se tenir car sinon ils ne passeront pas !)
Beaucoup de policiers, de personnes en uniforme, de sirènes comme il doit y en avoir dans les grandes métropoles mais à Strasbourg on n'avait pas l'habitude de les entendre autant, police ou ambulance... on sait pas trop.
La ville est très étendue, et en travaux un peu partout : pour la voirie, les bâtiments, les commerces... ça construit beaucoup.
Une ligne de bus spéciale est en train d'être faite pour relier l'aéroport au centre de Bogotá.
Ici pas de tram ou de métro comme à Medellin, mais une armée de taxis et de bus (compagnies privées qui se font concurrence et qui sont bondés tout le temps.
Dans la rue, des vendeurs à la sauvette tous les 20 m, des gars qui nettoient les chaussures ou les pare brises,
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des étalages de fruits un peu n'importe où comme ça... des carioles tirées par un cheval sur la route au milieu des voitures ça c'est grandiose déjà que c'est très dense le traffic ! J'ai pas encore osé prendre un cliché mais chaque fois je me dis que je devrai tellement ça vaut le coup d'oeil!
A l'est de Bogota s'élève la cordillère, et la ville s'étend dans les Trois autres directions.
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Le sud, c'est le quartier plus pauvre, où il y a des favelas, de la violence et où ça craint pour le touriste. On n'hésite pas à tuer pour voler... ça ne rigole pas, on ne s'y aventure pas. La règle c'est plus on va vers le nord, mieux c'est. Nous on est dans le nord et tout se passe bien.
Il y a des buildings comme dans les quartiers d'affaire européens ou aux États Unis, des commerces et des ambassades, de belles bicoques, de beaux immeubles, et des petits parcs ou jardins un peu partout. Des gardes, ou concierges devant chaque parking, chaque commerce et presque chaque immeuble. Des barbelés aussi souvent au dessus des murs entre deux maisons.
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Carbon de palo, c'est une chaîne de restos viandes comme risque fort de les aimer la petite carnivore qui me sert de femme.
Casa Lanthana est située dans le quartier des ambassades. A deux pas de chez nous se dressent les ambassades de Corée, d'Iran, de Pologne et d'Egypte (celle-là on l'a pas vue encore). Anecdote : Je prenais une photo de l'ambassade Pologne et le garde est gentillement mais sûrement venu vers Christine lui expliquer en espagnol que c'était pas possible et qu'il fallait que j'efface la photo ! Aucune ambassade en photo. J'ai eu le droit de garder celle du buste de Frédéric Chopin qui est juste devant la façade.
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L'ambassade de France est dans un quartier un peu plus loin, on n'y a pas encore été. Il y a des commerces très européens dans le coin, des grandes surfaces qui rappellent le style de galeries gourmandes, des produits américains et européens, de la marque, les mêmes prix que chez nous à peu de chose près.
Des vitrines qui vendent des voitures, on voit passer des grosses cylindrées aussi...
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On a repéré deux églises catholiques et une église protestante pour le moment. Ils sont globalement très croyants en Colombie.
Dans l'église du Christ Roi et Prince de la paix, toute en brique rouge comme beaucoup de bâtiments, il y a un nombre impressionnant de messes par jour et en semaine, jusqu'à 4!
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Idem pour cette toute petite église dans notre quartier, Santa Gema Galgani, où le saint sacrement est exposé en journée dans une mini chapelle qui donne en pleine rue et où les gens s'inscrivent et se relayent de 7h à 19h.
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Et puis on a croisé une église protestante au nom un peu mathématique : église chrétienne charismatique quadrangulaire...
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Pourquoi pas pentagonale ?
Voilà, nous sommes très peu sortis pour l'instant, plus depuis que nous avons la puce avec nous puisqu'elle a la crève, donc c'est un tout petit aperçu de Colombie et de Bogotá pour le moment mais on tâchera de compléter un peu cette vision et de profiter un peu plus des lieux et de tout ce qu'il y a de chouette à découvrir...
La vieille ville, le quartier de la Candelaria, le parc Simon Bolivar, le sanctuaire de Montserrate qui domine la ville à 3200m, la cathédrale Primera de Santa Fe de Bogotá, le musée de l'or peut-être, qui recèle tout un stock de trésors de l'époque précolombienne (avant les conquistadors espagnols), la cathédrale de sel de Zipaquira qui sait ? ou le zoo de Santa Cruz aux environs de Bogotá ?
En tous cas les colombiens sont très chaleureux et accueillants, ils ont beaucoup d'humour et avec notre espagnol déplorable dictionnaire en main ou presque on rigole bien. On est aux petits soin dans cette villa qui peut accueillir jusqu'à 8 familles et où nous partageons le toit avec deux autres couples, un autre bébé et 3 petits colombiens de 5 (les jumelles) et 7 ans. Il y a de la vie depuis 2 jours, et c'est génial !